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Revue officelle de la FDAF, à parution trimestrielle et diffusée gratuitement aux adhérents


"Les Arts et les Sciences Astrologiques vus sous l'angle culturel et professionnel"


 


 

 

le Sommaire du n° spécial anniversaire

 

Editorial

C’est avec beaucoup d’émotions que nous avons conçu ce numéro spécial…

 

Combattants de la 1ère heure ou jeunes recrues, vous avez été nombreux à répondre à notre appel pour préparer cette édition commémorative dont le but n’est pas tant d’évoquer le temps passé, mais plutôt l’occasion d’une réflexion introspective …et critique.

 Dix ans après sa création, quels bilans peut tirer la FDAF de ses activités? Quelles sont ses relations avec les différents « pouvoirs », ou encore avec ses adhérents ? Quelles sont ses propositions concrètes et les failles de son discours? Comment ses homologues étrangères se sont-elles intégrées dans la société ?

 A travers ces questions se pose en filigrane le problème de l’identité même de l’association : une Fédération pour qui ? Pour quoi ? L’heure est-elle venue de se remettre en question ou de durcir sa position ?

 Suspens ! Et en attendant de lire le fruit de ces analyses et réflexions collectives, joignez-vous donc à nous pour souhaiter le 24 février à la FDAF…

 

Un joyeux anniversaire !

Muriel ROJAS ZAMUDIO

(murielrojas@hotmail.com)

Rédactrice en chef

 SOMMAIRE

 

La Lettre des Astrologues interviewe le président de la FDAF sur les 10 ans d'activités fédératives
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La FDAF a 10 ans : Résiste !

 

10 ans de « combats » : parole d’adhérents de la première et de la dernière heure

 

Astrologie et société : quels apports pour nos concitoyens ?

Science, cadre thérapeutique, monde de l’entreprise, secteur éducatif

 

Astrologie et pouvoir : quelles relations avec les politiques et les média ?

Le mot de la fin...

 

Merci à vous !
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Les articles sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteur(e)s

 

 Maquette : Serge BRET-MOREL

  

 

La LETTRE DES ASTROLOGUES

interviewe le président de la FDAF

sur les 10 ans d’activité fédérative

 

L.D.A : La FDAF fête ses 10 ans d’existence. Est-ce que cela inspire quelques commentaires à son Président Fondateur ?

A.C. Oui je crois qu’il faut se réjouir, surtout dans le contexte actuel (l’astrologie n’est pas au mieux de sa forme !), d’être toujours présent. La plupart des Fédérations n’ont pas duré plus de 3 ou 4 ans en France. Nous avons donc le mérite d’exister et d’être la seule instance susceptible de représenter officiellement la corporation astrologique vis-à-vis des pouvoirs publics ou des média. Il n’y a, dans ma formulation, aucune intention hégémonique. Simplement la volonté de dire que dans le paysage astrologique français la FDAF est le seul organisme à se préoccuper concrètement de la fonction sociale de l’astrologue, c’est à dire de la place de l’astrologue et de l’astrologie dans la cité. Nous faisons tout ce que nous pouvons depuis 10 ans pour que la culture astrologique existe en tant que telle, et que le métier d’astrologue soit reconnu. Il y a là une revendication de nature politique voire peut-être syndicale ou citoyenne. Nous sommes des militants.

 

LDA : Voulez vous dire que la FDAF n’a pas été perçue sous cet angle par tous les astrologues ?

A.C. Je pense qu’il y a eu une confusion au départ. On a sans doute pensé que nous voulions « régner sur la communauté astrologique » ou que nous voulions rassembler tous les astrologues alors que notre objectif principal était de réunir ceux et celles qui étaient animés par une certaine éthique moderne de la pratique astrologique et qui avaient une réelle volonté d’intégration sociale. Ce sont les textes fondateurs, c’est à dire nos documents de présentation et surtout notre code de déontologie qui ont constitué le rassemblement. Nous n’avons forcé personne à signer ce code dont le premier article constitue la bannière de rassemblement et non un dogme : « Les astres inclinent mais ne déterminent pas ». En 10 ans, près de 1000 astrologues professionnels ou astrophiles avancés, quel que soit leur courant astrologique, se sont reconnus dans les principes fondateurs de cette Fédération. Ce n’est pas rien et cela nous donne un minimum de légitimité. En tous cas cela devrait nous donner  beaucoup de courage pour prolonger cette lutte identitaire et faire valoir la culture astrologique.

 

LDA : Est ce que la FDAF représente tous les courants astrologiques ?

A.C. L’article 1 de notre code et les suivants (qui insistent sur la notion de libre arbitre) nous empêchent d’avoir une représentativité exhaustive. Il y a quelques praticiens qui se sentent exclus ou qui ne semblent pas concernés par notre combat. D’autres qui ne figurent pas officiellement parmi les membres actifs mais avec lesquels nous sommes en sympathie, c’est le cas des Conditionalistes.

Je suis en relation permanente avec eux et je m’efforce de faire en sorte qu’ils s’expriment régulièrement dans La Lettre des Astrologues. Ils ont mon estime et je ne cesse de leur dire. Leur travail est rigoureux et il s’agit pour moi d’un courant de pensée important. La FDAF ne souhaite pas du tout se restreindre au symbolisme, contrairement à ce qui a été dit parfois ici ou là. Tous les courants qui ont un discours sensé, j’allais dire raisonnable (est-ce le bon mot ?), doivent pouvoir bénéficier d’une tribune d’expression dans la Lettre des Astrologues ou sur notre site. En revanche nous sommes réticents à toutes les démonstrations obscures ou délirantes. Ce n’est malheureusement pas ce qui manque dans la profession. Notre vigilance en matière de recrutement d’adhérents est constante mais cela ne nous empêche pas de faire des erreurs.

 

LDA : Si vous deviez revoir le film des 10 années d’activités fédératives que ressortiriez-vous comme points forts et comme maillons faibles ?

A.C. C’est difficile d’être juge et partie. Rien ne s’est fait dans la facilité. Mais comme je vous l’ai déjà dit, le bilan est très positif. Reconnaissons malgré tout quelques échecs. Par exemple j’ai, personnellement, vécu douloureusement le fait que quelques confrères ou consœurs que j’avais en haute estime et amitié n’acceptent pas de figurer au premier rang du Conseil d’Administration. Nous aurions pourtant bénéficié de nos complémentarités et notre synergie aurait donné un élan important à notre discipline.

Je regrette aussi que la commission Enseignement qui était pourtant si bien partie (voir l’excellente réunion des Enseignants en 97) n’ait pas réussi à produire ce fameux Programme Pilote qui est en chantier depuis 6 ou 7 ans maintenant. C’est un sujet tellement important que nous n’avons pas le droit à l’erreur. Or, pour l’instant notre formule n’est pas au point.

 Enfin on ne peut que déplorer nos insuffisances diplomatiques sur le plan des liens internationaux avec les autres Fédérations. Nous avons eu des divergences de points de vue avec nos amis italiens qui n’ont pas accepté notre réserve, pourtant bien française, en matière d’applications prévisionnelles. Nous pensions avoir établi des liens constructifs avec la Fédération anglaise et avec les américains mais nous avons dû faire face à une manoeuvre « politicarde » de la part d’un de nos co-équipiers. (Nobody is perfect !) Tant et si bien que la construction s’est trouvée interrompue provisoirement. Nous ne perdons pas espoir à moyen terme. La Fédération des Astrologues Francophones doit faire les frais de sa singularité. Nous parviendrons à la faire valoir au fil du temps.

 Parlons maintenant des éléments positifs de ce bilan. Ils sont tellement nombreux que je vais me contenter de citer les principaux. Il y a des « produits » qui sont devenus des institutions : La Lettre, la Gazette, l’Astronotes, le site internet, la banque de données. Vous rendez vous compte ? En dix années d’activité : toutes les Lettres des Astrologues sont sorties chaque trimestre régulièrement et à bonne date. Il fallait le faire. Certes on pourra toujours épiloguer sur le contenu rédactionnel et juger de ses insuffisances mais en attendant La Lettre est toujours là et, croyez moi, avec notre nouvelle rédactrice, ça promet !… Le site internet http://www.fdaf.org ? Et bien ça aussi, c’est un exploit. Beaucoup mieux qu’une usine à gaz. Plus sain, plus écologique, plus amical, plus utile. C’est une pièce maîtresse de la Fédération avec près de 3000 visites mensuelles.

Pour tout cela, oui pour tout ce qui donne une respiration quotidienne à cette Fédération et bien il faut remercier –je le fais à titre personnel du fond du cœur – tous ceux qui ont œuvrés, tous ceux qui officient bénévolement, tous les jours, pour ne pas dire toutes les nuits, au dépens de leur vie personnelle, familiale ou professionnelle. Chapeau ! Et on ne se rend pas compte lorsqu’on est adhérent de tout ce que cela suppose.

 Mais en dehors de ces « institutions » qui assurent la pérennité de notre Fédération j’aimerais rappeler certaines initiatives d’envergure nationale qui ont jalonné le parcours de ces 10 premières années. La plus importante fut Astroculture 98 avec des manifestations astrologiques dans une vingtaine de villes françaises. Quand je repense à ce qui s’est passé à Paris ce week-end là, sans aucun moyen financier, je rêve encore : une table ronde dans l’ancien Atelier d’Édouard Manet, une visite astrologique de l’Opéra Garnier, une conférence au Musée Gustave Moreau, etc…

 Que des lieux de prestige ! Jamais, ou alors il y a très longtemps, les astrologues n’avaient réussi à investir des lieux de culture aussi magiques. Ce mariage de l’art et de l’astrologie aurait sans doute mérité un immense succès ce fut, en réalité, et pour différentes raisons, un plaisir d’initiés mais l’expérience restera malgré tout un grand souvenir. Tout autant que la première Journée Mondiale de l’Astrologie qui du jour au lendemain fit se précipiter dans les librairies parisiennes les deux grandes chaînes de télévision. A la grande surprise de leurs responsables !

 Tout ce que je vous raconte était au menu réjouissance de ces 10 années d’activités fédératives mais nous avons également réalisé des choses très importantes. Je pense particulièrement au Séminaire Michel Cazenave : un atelier de 6 h non-stop sur la loi de synchronicité. Quelle journée merveilleuse ! Non la FDAF n’a pas chômé au cours de cette première décennie et nous pouvons en être fiers. Nous avons même réussi à organiser des sessions de formation continue financées par des fonds publics. Jamais une association d’astrologues n’avait réussi une telle performance. Il faut le dire. Tout cela ne s’est pas fait par magie, nous avons beaucoup travaillé. Je vous l’assure.

 

LDA : Dans votre bilan vous ne nous parlez pas des relations de la FDAF avec les pouvoirs publics ?

 A.C. Je n’ai pas la possibilité de rendre compte de tout ce que nous avons fait en 10 ans parce que ce serait trop long. Mais ne vous inquiétez pas je n’oublie pas l’essentiel : notamment cette convocation au Ministère. Nous avions en effet écrit au Premier Ministre début 97 pour évoquer des questions relatives à notre métier d’astrologue : Code APE, Numéro INSEE, statut de l’astrologue, régime social, identité, etc… Nous avons été reçus officiellement par la délégation Interministérielle rue St Dominique. Cela a duré deux ou trois heures. Ces pourparlers auraient pu nous conduire à des réorganisations intelligentes de notre profession. En réalité cela est resté sans suite. On ne peut pas demander aux pouvoirs publics de tout faire à notre place. Inutile de mettre la charrue avant les bœufs : c’était bien évidemment à nous de prendre en charge la structuration de notre profession.

 Et c’est précisément là que je me suis aperçu (personnellement) que la tâche était immense et que nous n’étions pas mûrs. Je ne suis pas sûr que nous ayons beaucoup avancé depuis. Du moins dans les faits. Pour l’esprit, par contre, j’ai le sentiment que la prise de conscience se fait progressivement. Chaque année par exemple il y a des astrologues qui s’installent et qui sollicitent les pouvoirs publics dans le cadre de la création d’entreprise. Quelques-uns d’entre eux nous ont demandé conseil avant de soumettre leur dossier et cela s’est avéré très concluant. Les Directions régionales du Travail ont souvent des a priori sur nos activités professionnelles mais tout prouve que lorsque les dossiers sont bien présentés et appuyés par notre Fédération ils passent plus facilement. Nous avons eu 2 ou 3 exemples récemment.

 

LDA : Qu’en est-il des contacts avec les journalistes ?

 A.C. C'est un point capital. Là encore je crois que nous avons fait un travail de fond énorme qui n'est pas forcément visible de l'extérieur mais qui portera ses fruits à long terme. Au cours des trois premières années nous avons été plutôt activistes c'est à dire que nous avons pris l'initiative des contacts sous des prétextes divers. Le retour a été rapide et nous avons de suite attiré l'attention des plus grands media : TF1, FR3, Europe 1, Radio France International, France-Soir, Le Parisien, le Figaro, Le Monde, Grandes Réponses, Psychologies, Ouest France. Etc ... Nos communiqués de presse ont très souvent été publiés. Et puis cela nous a permis d'exister (vis à vis des média) à tel point que pendant un an ou deux, nous avons été consultés pour tous les grands projets d'émission Télé. Nous avons souvent fait obstruction ou tenté de rectifier le tir. En vain ! Nous avons donc dépensé beaucoup d'énergie pour rien. Enfin pour rien, ce n'est pas tout à fait vrai car nous avons fait un gros travail pédagogique d'information dont nous mesurerons peut-être les effets dans le temps.

Actuellement nous ne sommes pas démobilisés mais nous avons changé de stratégie. Nous intervenons « après coup » de manière réactive à partir d’une veille presse plus ou moins bien organisée. Nous surveillons tout ce qui est dit, tout ce qui est écrit et nous essayons d’intervenir à chaque fois que cela est nécessaire et à chaque fois que cela est possible car nous n’avons pas la structure adéquate pour réagir aussi souvent et aussi rapidement que nous le voudrions. Pour que la commission presse fonctionne de  manière efficace et opérationnelle, il faudrait une équipe de choc constituée de personnes très disponibles et habituées à ce travail de contact avec les média. Avis aux amateurs …

 

LDA : La période des vœux est officiellement terminée mais puisque la FDAF célèbre son 10ème anniversaire, est-ce que vous pourriez en formuler (des vœux) pour l’astrologie et pour les astrologues ?

 A.C. Pour ma part je ne cesse d’en formuler toute l’année. C’est le sens de mon action et du temps que j’y consacre. Il y a plus de 30 ans que j’observe le milieu astrologique. J’exerce officiellement en tant que praticien depuis un quart de siècle (ou presque). Et bien, au risque de vous décevoir, je trouve que l’image de l’astrologie s’est considérablement dégradée au cours des deux dernières décennies. J’ai plusieurs dizaines de cassettes enregistrées lors d’émissions TV sur l’astrologie, j’ai conservé toutes les coupures de presse depuis 20 ans , il serait donc facile de prouver la lente dégradation de notre discipline. Ça se mesure au ton des journalistes, aux titres, à la longueur et à la profondeur des articles. J’ai la nostalgie des années 80 et je me souviens particulièrement d’un magnifique congrès d’Astrologie en 1985 organisé par un groupe de scientifiques Porte Maillot avec le polytechnicien Raymond Abellio, le professeur Émile Pinel, mathématicien, avec les biologistes Agnès Lacourly Bousser, Jacqueline Bousquet, Etienne Guillé, avec le physicien Jean Michel Guillard, avec le psychanalyste Luigi Aurigemma … Quelle grande époque ! C’était l’heure de la transdisciplinarité. C’est aussi dans ces années là que l’on a eu la chance de voir à la télévision, un dimanche matin dans le cadre des émissions religieuses, notre consoeur Solange de Maillly-Nesle en face d’Edgar Morin le célèbre sociologue. Les temps ont bien changé. Alors que faut-il souhaiter à l’astrologie ?

Et bien, je crois vraiment - et j’espère ne pas être tout seul à le penser - qu’il faut entamer une grande réforme pour l’inscrire définitivement dans la modernité. Cela passe par un grand lifting. Notre culture a mal traversé le temps. Je ne cesse de le répéter, ça devient obsessionnel : on traîne encore beaucoup trop de vieilles casseroles et on n’ose pas mettre au rebut toutes les techniques divinatoires désuètes qui encombrent le savoir astrologique et le ridiculise. C’est particulièrement le cas des horoscopes qui nous empoisonnent et qui empêchent l’astrologie de figurer dans le champ des sciences humaines. Certains d’entre nous continuent encore « à jouer » avec ces instruments qui remportent toujours le même succès que les émissions de reality-show de la télévision. C’est du même niveau. Oui il faut stopper l’hémorragie en dénonçant publiquement ces confusions et en intervenant auprès des journalistes et surtout auprès des professionnels qui se prostituent avec ce genre de vulgarisations. Nous aurons sans doute beaucoup de mal à couper la tête de l’hydre car il y a aujourd’hui de véritables accoutumances, des addictions.

 L’horoscope de presse est devenu l’opium du peuple. A tel point qu’il constitue de nos jours un vaste marché, une industrie à part entière qui asphyxie la nature réelle et la substance de notre discipline . La promotion d’une nouvelle identité sociale et culturelle de l’astrologie passe par cette éradication. Je suis donc partisan de ce « geste chirurgical » et je considère que, seul, cela ouvrira sans doute les portes d’une rénovation. En fait je m’aperçois que, depuis 10 ans, je répète toujours les mêmes choses. Certains diront que j’enfonce le clou d’autres que je radote. A propos il serait bon que la FDAF songe à changer de président…

L’astrologie mérite mieux que cette confusion avec l’horoscopie. Le moment est peut être venu maintenant de faire un pas de plus en tournant une page de l’histoire. Il faut sauver l’astrologie et faire en sorte qu’elle se modernise. Tels sont en tous cas mes vœux pour 2006 et les années suivantes.

LDA : Merci bien, président !

A.C. : C’est moi qui vous remercie...

Merci à vous !

L’Astrologie est avant tout l’art de l’humain. Quoi de plus naturel alors que sa pratique nous amène à des rencontres ? Ainsi ces 10 années ont vu, grâce à la FDAF, les échanges se multiplier. Échanges généreux, constructifs, instructifs, chaleureux.

Tout d’abord autour d’Astroculture en 1998 dont nous avons déjà parlé, et aussi des JEA. Nées en 1997, les Journées Européennes de l’Astrologie ont rassemblé, aux quatre coins de France – et au-delà ! -, tout un public sceptique ou convaincu autour d’astrologues qui ont à cœur de mieux faire comprendre l’Astrologie et aussi la démarquer clairement des mercantiles horoscopes ou d’un ésotérisme de pacotille. Chaque année, astrologues et visiteurs sont de plus en plus nombreux à participer. Parmi les temps forts, retenons aussi la conférence de Michel Cazenave sur la synchronicité. L’occasion de concilier enrichissement et partages entre professionnels.

Car il y a aussi des fois où les astrologues se rencontrent entre eux. Si si ! Exerçant la plupart du temps de façon isolée, ces moments sont souvent trop courts tant le foisonnement des échanges et des contacts est intense. Ainsi le dernier congrès en avril 2005 à Paris fut un régal. D’ailleurs je vois d’ici se dessiner un sourire sur le visage de ceux qui y étaient !

 

Un grand merci au passage à André Barbault qui nous a fait l’immense plaisir de nous rendre visite ce jour-là…

 

Enfin, la FDAF, c’est aussi une équipe, un « carré bénéfique » composé d’Alain, Muriel, Serge et moi-même. Chacun assure presque quotidiennement son rôle au sein de la Fédération. Chacun apporte ses atouts pour défendre notre cause commune et même si nous oeuvrons bien souvent au-delà de nos disponibilités, cela reste un réel plaisir.

Plaisir partagé par d’autres membres qui participent eux aussi régulièrement et assidûment à la vie de la FDAF.

Honneur aux dames, je citerai tout d’abord notre charmante amie Anne-Marie Louis-Turbil et sa pléiade d’invités qu’elle interview toujours avec talent.

Et aussi Valérie D’Armandy qui éclaire de sa présence et de son regard affûté rubriques comme articles.

Puis parlons de cet homme dont la gentillesse et la discrétion n’ont d’égal que le sérieux et l’efficacité, j’ai nommé Didier Geslain, l’infatigable chercheur de DN qui est, et sera pendant longtemps une référence dans ce domaine.

Le « regard étoilé » d’Emmanuel LeBret éclaire nos bibliothèques et nos esprits et je crois qu’il aime autant lire que nous aimons le lire !

Ce n’est pas parce qu’il est discret qu’il faut l’oublier : Jacques Bordaries nous seconde efficacement, avec sourire et disponibilité.

Un grand merci aussi à notre ami Ferdinand David qui est non seulement membre d’Honneur mais surtout membre actif dont les interventions, telle la mouche du coche, viennent parfois titiller nos esprits ankylosés !

Et Hubert ? J’y pense bien sûr. Lorsque nous avons proposé de développer la notion d’astrologie plurielle, Hubert Brégenta répondu immédiatement présent car aussi porteur de cette idée. Et si, hélas, elle n’a pas eu l’écho que nous attendions, il continue en ami fidèle, d’apporter sa riche contribution chaque mois au fil des signes.

 

Alors un grand merci à toutes celles et ceux qui oeuvrent – et ont œuvré – à nos côtés. Et j’espère que, pour cette nouvelle décennie, nous serons encore plus nombreux ! Vive l’Astrologie ! Et vive les astrologues !

Marc BRUN


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