PETITION

 
de Muriel ROJAS

 

 

PETITION FDAF : Un petit pas pour les astrologues, un grand pas pour l’astrologie ?

Nous avons lancé en début de mois une pétition pour demander la reconnaissance d’une distinction fondamentale de l’astrologie et de l’astromancie. Vous êtes déjà nombreux à l’avoir signée, ce dont nous vous remercions, mais pour devenir un interlocuteur de poids dans les médias, qu’ils soient intra ou extra communauté astrologique nous devons être plus nombreux encore ! C’est pourquoi nous vous invitons à parler de notre démarche à vos élèves, vos clients et à tous ceux susceptibles de nous rejoindre, pour qu’ils nous soutiennent par leur signature.

Afin d’être certains que cette proposition ne soit pas mal interprétée voire détournée, et pour que les indécis ou sceptiques puissent prendre une décision sur des bases objectives nous avons jugé nécessaire d’en clarifier les motivations et, surtout, la finalité.

Qu’entend-on par « astromancien » et « astrologue » sur le plan pratique ?

 C'est le cadre de pensée qui les différencie l'un de l'autre: si l’objet d’étude (mouvements planétaires en interaction avec l’humain), les origines, les pratiques voire les outils et les techniques d'interprétation sont communes, l’  environnement d'interprétation est différent dans le sens où  l'on ne cherche pas la même chose.

Pour l’astrologue tous les évènements s’inscrivent dans des cycles, lesquels peuvent renseigner sur la façon dont l’homme les vit sur le plan psychique. Pour l’astromancien tout acte est l’actualisation d’un destin plus ou moins prédéterminé par les astres. L’étude des cycles planétaires sert pour le premier à comprendre le présent à partir des réponses (conscientes et inconscientes) de l’homme aux courants qui le traversent ; pour le second, elle est un support pour deviner ce que sera l’avenir en termes d’évènements concrets. 

De ce point de vue, l’astromancien n'est pas seulement celui qui lie les manifestations du vécu (émotions, décisions…) aux mouvements planétaires mais qui pense que les astres provoquent des évènements déjà écrits et le revendique puisque pour lui, l'astrologie justifie tout. Par cet acte de foi il sort du champ expérimental de l’astrologie, laquelle se doit pour prétendre à être acceptée comme une science humaine de permettre une autocritique naturelle de ses fondements et des conséquences de la faillibilité de l'astrologue.

Enfin, pour l'astrologue l'aspect déontologique est primordial, pour l'astromancien il est secondaire car il passe après sa croyance.

Quels intérêts de séparer ces 2 fonctions ?

Il ne s’agit ni d’un coup de pub, ni d’un coup de tête. On parle de plus en plus, y compris dans la presse spécialisée horoscopique, d’astrologie et d’astromancie tant il semble évident que ces approches de l’étude des mouvements planétaires évoluent dans des directions divergentes. Nous n’avons rien inventé, nous ne faisons que nous appuyer sur cette nuance linguistique car :

- nous pensons qu’il s’agit de 2 disciplines aussi différentes que peuvent l’être, par exemple, la psychanalyse et l’analyse transactionnelle. Les exemples sont légions pour montrer que d’un même objet peuvent découler plusieurs approches différentes.

- nous pensons de notre devoir d’en avertir le grand public car chacun doit savoir vers qui se tourner selon ses besoins : un astromancien s’il souhaite connaître son avenir et croit en un destin déjà écrit, un astrologue s’il souhaite se connaître pour construire sa destinée.

-  nous pensons qu’une fois cette distinction clarifiée, il sera plus facile de communiquer avec d’autres disciplines ou les médias car nous parlerons ENFIN de la même chose ! On ne se verra plus répondre par des arguments anti-voyance lorsqu’on parlera d’étude des cycles ou d’interactions entre l’homme et son environnement.

Il ne s’agit donc pas de sentencier mais de discriminer, soit comme le définit le Larousse : « Établir une différence entre des personnes ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs ». C’est peut-être trop à l’époque du politiquement correct, c’est un minimum pour nous qui pensons par ailleurs que les astromanciens auraient eux aussi à gagner dans ce « divorce à l’amiable ». Et c’est ce que propose la FDAF aujourd’hui.

Signer cette pétition ce n’est pas déclarer la guerre à qui que ce soit mais un acte de solidarité envers les membres de notre profession, nos clientèles et ceux qui depuis des siècles ont essayé  de sortir l’astrologie de sa marginalité. C’est se donner les moyens de sortir de notre ghetto pour être écoutés à défaut d’être entendus et créer des ponts interdisciplinaires.

cliquer ICI pour signer la pétition

 

 

 

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