PETITION
FDAF : Un petit pas pour les astrologues, un grand pas pour
l’astrologie ?
Nous avons lancé en début de
mois une pétition pour demander la reconnaissance d’une
distinction fondamentale de l’astrologie et de
l’astromancie. Vous êtes déjà nombreux à l’avoir
signée, ce dont nous vous remercions, mais pour devenir un
interlocuteur de poids dans les médias, qu’ils soient intra
ou extra communauté astrologique nous devons être plus
nombreux encore ! C’est pourquoi nous vous invitons à
parler de notre démarche à vos élèves, vos clients et à tous
ceux susceptibles de nous rejoindre, pour qu’ils nous
soutiennent par leur signature.
Afin d’être certains que cette
proposition ne soit pas mal interprétée voire détournée, et
pour que les indécis ou sceptiques puissent prendre une
décision sur des bases objectives nous avons jugé nécessaire
d’en clarifier les motivations et, surtout, la finalité.
Qu’entend-on par « astromancien »
et « astrologue » sur le plan pratique ?
C'est
le cadre de pensée qui les différencie l'un de l'autre: si
l’objet d’étude (mouvements planétaires en interaction avec
l’humain), les origines, les pratiques voire les outils et
les techniques d'interprétation sont communes, l’
environnement d'interprétation est différent dans le
sens où l'on ne cherche pas la même chose.
Pour l’astrologue tous les
évènements s’inscrivent dans des cycles, lesquels peuvent
renseigner sur la façon dont l’homme les vit sur le plan
psychique. Pour l’astromancien tout acte est l’actualisation
d’un destin plus ou moins prédéterminé par les astres.
L’étude des cycles planétaires sert pour le premier à
comprendre le présent à partir des réponses (conscientes et
inconscientes) de l’homme aux courants qui le traversent ;
pour le second, elle est un support pour deviner ce que sera
l’avenir en termes d’évènements concrets.
De ce point de vue, l’astromancien
n'est pas seulement celui qui lie les manifestations du vécu
(émotions, décisions…) aux mouvements planétaires mais qui
pense que les astres provoquent des évènements
déjà écrits et le revendique puisque pour lui,
l'astrologie justifie tout. Par cet acte de foi il sort du
champ expérimental de l’astrologie, laquelle se doit pour
prétendre à être acceptée comme une science humaine de
permettre une autocritique naturelle de ses fondements et
des conséquences de la faillibilité de l'astrologue.
Enfin, pour l'astrologue l'aspect déontologique est
primordial, pour l'astromancien il est secondaire car il
passe après sa croyance.
Quels intérêts de séparer ces 2 fonctions ?
Il ne s’agit ni d’un coup de
pub, ni d’un coup de tête. On parle de plus en plus, y
compris dans la presse spécialisée horoscopique,
d’astrologie et d’astromancie tant il semble évident que ces
approches de l’étude des mouvements planétaires évoluent
dans des directions divergentes. Nous n’avons rien inventé,
nous ne faisons que nous appuyer sur cette nuance
linguistique car :
- nous
pensons qu’il s’agit de 2 disciplines aussi différentes
que peuvent l’être, par exemple, la psychanalyse et
l’analyse transactionnelle. Les exemples sont légions
pour montrer que d’un même objet peuvent découler
plusieurs approches différentes.
- nous
pensons de notre devoir d’en avertir le grand public car
chacun doit savoir vers qui se tourner selon ses
besoins : un astromancien s’il souhaite connaître son
avenir et croit en un destin déjà écrit, un astrologue
s’il souhaite se connaître pour construire sa destinée.
- nous
pensons qu’une fois cette distinction clarifiée,
il sera plus facile de communiquer avec d’autres
disciplines ou les médias car nous parlerons ENFIN de la
même chose ! On ne se verra plus répondre par des
arguments anti-voyance lorsqu’on parlera d’étude des
cycles ou d’interactions entre l’homme et son
environnement.
Il ne s’agit donc pas de
sentencier mais de discriminer, soit comme le définit le
Larousse : « Établir une différence entre des personnes
ou des choses en se fondant sur des critères distinctifs ».
C’est peut-être trop à l’époque du politiquement correct,
c’est un minimum pour nous qui pensons par ailleurs que les
astromanciens auraient eux aussi à gagner dans ce
« divorce à l’amiable ». Et c’est ce que propose la FDAF
aujourd’hui.
Signer cette pétition ce
n’est pas déclarer la guerre à qui que ce soit mais un acte
de solidarité envers les membres de notre profession, nos
clientèles et ceux qui depuis des siècles ont essayé de
sortir l’astrologie de sa marginalité. C’est se donner les
moyens de sortir de notre ghetto pour être écoutés à défaut
d’être entendus et créer des ponts interdisciplinaires.