Que nous croyons ou non à l'astrologie, qu'importe !
Nous pouvons quand même considérer le zodiaque comme une représentation
de notre quête de reconnaissance dont l'intensité évolue, elle aussi,
de manière cyclique. Cette quête témoigne de notre aspiration
profonde au retour à l'Unité. Nos amours ne sont par exemple qu'une
projection de ce désir essentiel. Et l'appel à la fusion pour reformer
cette unité est représenté par le centre, au coeur du zodiaque : ce
point "intraçable" symbolise la rencontre entre le visible et
l'invisible. Et le zodiaque, comme archétype culturel fondamental,
illustre cette part inconnue de nous-même : notre inconscient. En cela,
l'astrologie est bien l'ancêtre de la psychologie. Dans la lignée des
recherches de C. G. Jung et Michel Cazenave, Sara-Anne de Saint Hubert
construit un véritable pont entre psychologie et astrologie, développant
par exemple l'analogie entre les quatre éléments archétypiques et les
quatre fonctions primordiales de la personnalité, ou analysant les phénomènes
de "synchronicité" en relation avec le fondement zodiacal de
notre psychisme. Sous cet angle neuf, le thème astral de chacun devient
un révélateur de cet espace en nous qui n'est pas inscrit dans
l'emprisonnement des causes, et où se joue donc le sens de notre vie.
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