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Anne-Marie a rencontré... |
Françoise Hardy
A.M. Bonjour Françoise Hardy, vous venez d'écrire " Les rythmes du zodiaque " paru aux Ed. Le Cherche Midi. Après avoir fait de la radio, puis cosigné plusieurs ouvrages astrologiques, c'est le premier livre que vous signez seule. Je suppose que cela a été une expérience à la fois passionnante et à la fois stressante. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce travail d'écriture ? F.H. Depuis que je connais Jean-Pierre Nicola et ses idées, je n'ai eu de cesse de les comprendre et de les défendre avec mes petits moyens. Il existe déjà de très bons livres conditionalistes, mais peu de gens les ont lus. Grâce à mon meilleur accès aux médias, j'espérais faire sortir si peu que ce soit de son ghetto la seule astrologie cohérente que je connaisse. J'avais également envie de faire profiter les quelques personnes intéressées, de la documentation que j'ai accumulée depuis des années et qui illustre concrètement les théories abstraites de Jean-Pierre Nicola. A.M. La manière dont sont décrits les douze signes du zodiaque, avec leurs différentes phases, diurnes ou nocturnes, dominantes ou dominées, selon la saison que nous traversons, fait référence aux nouvelles théories édifiées par Jean-Pierre Nicola, fondateur du groupe conditionaliste, basées sur les rythmes du soleil. Pouvez-vous en parler ? F.H. Je suis toujours effarée de constater que la majorité des astrologues n'ont pas été plus loin que ce que nous a légué la Tradition. Ils ignorent ce qu'un signe recoupe et je continue de recevoir des élucubrations astrologiques très compliquées de gens qui font encore la confusion entre les constellations et les signes qui n'ont en commun que leur dénomination. Un signe est un rythme - d'où le titre de mon livre - qui est donné par le rapport présence-absence d'une planète du système solaire ou par le rapport jour-nuit du soleil, lorsqu'ils en parcourent les trente degrés. Certains astrologues sont tellement coupés du réel autrement dit de la source concrète des symboles, qu'ils mettent sur le même plan les planètes et des points de fictifs tels que la lune noire, la part de la fortune ou autres, ce qui est une aberration. A.M. Votre livre est truffé d'exemples de gens connus, d'hier ou d'aujourd'hui, illustrant les différentes facettes d'un signe et la manière dont celle-ci sont vécues... J'ai lu dans une interview récente, que vous accumuliez de la documentation depuis trente ans. C'est un long travail de patience, il vous a fallu environ un cycle de Saturne pour accoucher de votre livre ? F.H. Exactement ! Merci de me le faire remarquer. Je suis d'autant plus lente que je suis à la fois Capricorne et saturnienne. N'oubliez pas que l'un ne va pas forcément avec l'autre et qu'il y a de nombreux Capricornes qui ne sont pas du tout saturniens : dans le ciel natal d'Elisabeth Tessier, par exemple, Saturne est l'une des planètes faibles. Bien qu'étant Capricornes l'une et l'autre nous ne disposons pas des mêmes atouts pour vivre les tendances de notre signe solaire. Ma documentation n'a pas été un travail de patience, dans la mesure où depuis très longtemps je notais - non sans excitation et pour le simple plaisir de ma progression personnelle -, ce qui me paraissait significatif et m'aidait à comprendre la théorie. A.M. Vous pensez
que cette idée de présenter chaque signe de la manière vivante, à
partir de références, de citations d'auteurs, d'artistes, d'articles
de presse, d'émissions TV, etc... va aider le lecteur à mieux
comprendre comment fonctionne chaque signe ? Vous citez, par exemple
p.87,1 le premier ministre Raffarin, né sous le signe du Cancer et
certains de ses propos illustrant F.H. Je l'espère. Etant moi-même plus concrète qu'abstraite, c'est ainsi que j'ai peu à peu compris les signes zodiacaux. L'école conditionaliste différencie les signes plus finement que les autres écoles. L'union et le rassemblement évoquent à peu près autant le Sagittaire que le Cancer et procèdent en réalité de l'esprit de synthèse auquel prédisposent les quatre signes de solstice, qui se caractérisent par un écart maximal entre leur pôle dominant et leur pôle dominé. Avec le Cancer, signe d'autoprotection où les valeurs diurnes ont amorcé leur déclin, nous sommes dans un espace fermé dans lequel les appartenances ont beaucoup d'importance. C'est l'espace fermé du couple ou de la famille, du village, du quartier ou du pays... Avec le Sagittaire, qui est le signe inverse du Cancer et où, du fait de la nuit - symbole de non-moi - au maximum de son expansion, l'associativité et la socialisation automnales sont à leur maximum, toutes ces frontières sont largement dépassées sur fond d'imprégnation socioculturelle beaucoup plus forte. A.M. Dans votre introduction p.10, vous faites d'emblée référence à l'astrologie conditionaliste, basée uniquement sur les mouvements du système solaire : « Tout se passe comme si le système nerveux du nouveau-né fixait les rythmes de son environnement solaire, au moment précis où sa naissance l'y expose tout nu, tout cru, pour la première fois. » Pouvez-vous développer votre pensée ? F. H. L'astrologie occidentale et ses symboles se réfèrent exclusivement au système solaire, un tout indissociable dont la terre fait partie. L'astrologie conditionaliste en explique en partie le pourquoi et le comment. Les rythmes du système solaire sont, d'une part ceux des signes zodiacaux, d'autre part ceux des cycles solaire et planétaires avec tous leurs recoupements. Parce que les astrologues compétents sont à même de constater en permanence qu'un ciel de naissance constitue un conditionnement particulier de l'homme, ils en sont venus à supposer que tout se passe comme si le système nerveux humain gardait l'empreinte des rythmes du système solaire tels qu'ils sont à la naissance, au moment où il est à même de les capter directement pour la première fois. C'est une hypothèse, mais on n'a rien trouvé de mieux pour l'instant. A.M. Dans le même paragraphe p. 10, vous dites que ce conditionnement solaire s'additionne aux autres conditionnements dont l'homme est « fait génétique, affectif, éducatif, socioculturel, géographique, etc... de nature terrestre propre à l'homme ». Ce qui est logique dans les fondements de l'astrologie. Pensez-vous que nous soyons vraiment conditionnés ? F.H. Le conditionnement solaire ne s'additionne pas aux autres conditionnements, il est en interaction avec eux. La réalité de la multiplicité des conditionnements est un constat irréfutable et valable universellement. Je regardais hier un document sur la façon dont beaucoup d'enfants palestiniens sont éduqués religieusement. Dès l'âge de 4 ans, ces enfants veulent déjà être des kamikazes ; c'est un conditionnement flagrant et particulièrement déterminant. Mais nous sommes tous conditionnés par l'éducation que nous avons reçue et par tant d'autres choses encore ! Je vous rappelle la phrase du chercheur Henri Laborit : « L'homme est inconscient de son inconscient, inconscient de ses déterminismes génétique, biologique, sémantique, de classe, etc... Son ignorance de ses déterminismes fait qu'il leur obéit en croyant être libre ». Je préfère le terme « conditionnement » qui suggère la part de libre arbitre qui nous reste dans le cadre desdits conditionnements. A.M. J'insiste sur les idées conditionalistes que vous défendez car tout le monde ne les connaît pas, dans le milieu astrologique. Votre annotation p. 14, explique : "Le qualificatif conditionaliste a été choisi pour souligner que l'homme est tributaire de sa condition solaire, et que le ciel natal est un conditionnement qui conditionne les conditionnements terrestres autant qu'il est conditionné par eux". Ne peut on y échapper ? F.H. On peut dépasser certains conditionnements - si vous recevez une éducation musulmane intégriste, vous pouvez modifier votre vision en cours de route et ne pas prôner ou pratiquer le terrorisme -, mais on ne peut y échapper. C'est la même chose pour le conditionnement céleste : plus on s'élève dans l'échelle de l'évolution et moins on en est tributaire, même si les réflexes demeurent. Un Poissons sera toujours plus disposé à dire non ou à ne rien dire du tout qu'un Gémeaux ! A.M. Vous écrivez « L'astrologie contemporaine a établi que naître sous un signe dont le pôle dominant - diurne ou nocturne - augmente en durée, favorise l'ouverture au monde ainsi que la rapidité des réactions. À l'inverse, naître sous un signe dont le pôle dominant diminue, favorise la fermeture au monde ainsi que la lenteur des réactions » . Est-ce que ce n'est pas un peu difficile à comprendre pour les lecteurs non avertis ? F.H. Il vaut mieux écrire des choses un peu difficiles à comprendre mais justes que l'inverse. J'ai prévenu mon éditeur qu'il ne s'agissait pas d'un livre grand public. Il s'adresse à des gens qui éprouvent un intérêt pour l'astrologie, mais l'astrologie est complexe et nous sommes d'ailleurs très loin d'en avoir percé tous les secrets ! Pour répondre plus précisément à votre question, il y a d'un côté le système solaire, considéré comme un émetteur, et de l'autre l'être humain, considéré comme récepteur. Jean-Pierre Nicola a établi que l'émetteur « photopériodique » qu'est le système solaire avec les variations cycliques de la lumière pour le soleil, de la présence au-dessus de l'horizon pour les planètes, se traduisaient par tel ou tel type de réflexe chez l'individu. Il est tout de même facile de constater que les personnes nées sous une dominante printanière ou automnale sont en général plus ouvertes au monde et plus rapides que celles nées sous une dominante estivale ou hivernale. L'ouverture en rapport avec le jour dominant et croissant n'étant évidemment pas de même nature que celle en rapport avec la nuit dominante et croissante. Même remarque pour la fermeture et la lenteur qui diffèrent selon qu'elles sont estivales ou hivernales. Les signes du centre de la saison sont plus ambigus, mais en parler nous entraînerait trop loin. Je vous renvoie donc à mon livre ! A.M. Que signifient le profil adapté ou inadapté du signe ? Est-ce le nouveau langage de l'astrologie moderne, pour dire que l'on vit son signe de manière positive ou négative ? F.H. Le pôle dominant - jour ou présence - d'un signe et la façon dont il domine augmente-t-il ou diminue-t-il ? Sa différence de durée d'avec le pôle dominé est-elle minimale, moyenne ou maximale ? - renseignent sur la façon de s'adapter au monde. À l'inverse, le pôle dominé et la façon dont il est dominé, informent sur les éventuelles difficultés d'adaptation. Par exemple, le natif des Gémeaux, signe du jour le plus long qui continue d'augmenter, s'adapte au monde grâce à son ouverture tous azimuts aux sollicitations extérieures, à sa facilité à passer de l'une à l'autre ou à les regrouper. Sa nuit la plus courte et qui diminue encore, montre à la fois sa difficulté à s'abstraire des sollicitations extérieures, sa propension à tout mélanger, son manque de freins, de recul ainsi que de socialité. A.M. À propos du Taureau, par exemple, dans la phase profil inadapté, p. 52 " L'astrologie moderne désigne par phase paradoxale, la susceptibilité disproportionnée et les comportements irrationnels qui en résultent. " F.H. Au Taureau, l'écart moyen entre le jour dominant et croissant et la nuit, donne au positif le sens des rapports de force : l'adapté du signe perçoit dans quelles proportions un pôle domine un autre et compose en conséquence. Au négatif, tout se passe comme si l'inadapté n'arrivait à se focaliser que sur le fait qu'un pôle domine nettement l'autre ou est nettement dominé par lui. Il perd le sens des proportions et ne dose plus correctement les rapports de force auxquels il est sensibilisé : il réagit de façon paradoxale, c'est-à-dire trop forte à des signes mineurs en rapport avec son objet d'élection et trop faibles à des signes majeurs en rapport avec le reste... A.M. En rapport avec les mouvements diurnes et nocturnes, en astrologie moderne, chaque signe a son signe inverse, par exemple, aux Gémeaux, c'est la décroissance de la nuit minimale, alors qu'au Capricorne c'est la décroissance de la nuit maximale. Ainsi chaque signe retrouve son complément ou son opposé en développant les qualités ou les défauts inverses de l'autre signe ? F.H. C'est là l'une
des clés trouvées par Jean-Pierre Nicola, bien utile pour comprendre
les signes. Ce qui fait la force du Capricorne, signe de la plus
longue nuit en déclin : la distanciation, l'aptitude à dire non à ce
qui ne paraît pas essentiel, la fidélité à l'absolu trouvé -, toutes
ces qualités manquent aux Gémeaux, signe de la nuit la plus courte
qui continue de diminuer. Inversement, A.M. Selon les théories de l'astrologie conditionaliste, vous énoncez ce principe: " Les natifs des signes de printemps sont « nature », ceux des signes d'automne sont « culture ». Autrement dit, les signes de printemps sont primaires et les signes d'automne, secondaires. Ou encore, " L'astrologie moderne attribue l'espace à l'été et la culture à l'automne ", ainsi p.100, dans ses moments d'inadaptation, le Gémeaux est "l'éparpillé ", est-ce dire que les signes de printemps, sont moins concentrés que les signes d’automne ?
F.H. Le Bélier et les Gémeaux sont dans la primante de I' "ici et maintenant", mais le Taureau qui concentre l'énergie printanière est plus secondaire. Être "nature", c'est fonctionner selon ses propres critères bien plus que selon ceux du milieu. Être "culture", signifie que l'on est davantage conditionné par sa socioculture et que l'on a tendance à réagir davantage en fonction des critères qu'elle inculque, qu'en fonction des instincts individuels profonds. L'automnal est plus civilisé, plus "politique" que le printanier qui est essentiellement basique... Ce sont les quatre signes du centre de la saison qui portent à la concentration, car l'écart intermédiaire entre leur pôle dominant et leur pôle dominé, permet en quelque sorte la concentration du processus saisonnier. Ainsi, là où Bélier et Gémeaux portent à dépenser l'énergie printanière, de façon polarisée et parfois discontinue pour le Bélier, plus diffuse et parfois dispersée pour les Gémeaux, le Taureau la concentre sur un seul objectif. Là où le Cancer et la Vierge inspirent le besoin de se sécuriser au sein d'un espace fermé et protégé, le Lion concentre l'autoprotection sur son talon d'Achille de façon à mieux aller au bout de ses défis. Là où la Balance et le Sagittaire incitent à vivre l'associativité automnale dans des partenariats variés pour la Balance, dans des cercles plus larges et des relations encore plus diversifiées et multiples pour le Sagittaire, le Scorpion concentre l'associativité et est le champion des alliances aussi sélectives qu'exclusives. Là où le Capricorne et les Poissons portent à être naturellement détaché du monde extérieur et en quête d'essentiel, de façon absolue pour le Capricorne, plus relativisée pour les Poissons, le Verseau concentre la forme hivernale de fermeture sur ces qui lui indiffère, pour mieux s'ouvrir aux signes avant-coureurs de l'homme et du monde de demain... A.M. Vous dites plus loin, p.138 "Avec l'avènement de la nuit, le instincts basiques que la domination du jour mettait au premier plan sont inhibés autrement dit, passent au second plan, au profit des impératifs collectifs." C'est-à-dire que à partir de la Balance, premier signe d'automne, avec l'inversement de la durée du jour et de la nuit, nos préoccupations sont plus tournées vers les autres, alors que pour les signes de printemps et d'été, c'est l'expression du moi qui l'emporte. Est-ce que ce n'est pas une reformulation plus savante et plus sophistiquée de l'astrologie traditionnelle ? F.H. La formulation « préoccupations plus tournées vers les autres » peut prêter à confusion. Ce n'est pas parce que les natifs de l'automne sont très socialisés qu'ils vont être plus altruistes, moins égoïstes que ceux du printemps beaucoup plus spontanés - tout au moins le Bélier et les Gémeaux - et de ce fait parfois plus généreux. Disons que la générosité printanière sera du premier mouvement, alors que la générosité Balance mettra plus les formes et tiendra mieux compte de la conjoncture. L'astrologie moderne ne réfute pas l'astrologie traditionnelle en bloc: elle en a éliminé les à peu près ou les aberrations et elle a ordonné le reste. A.M. La Balance inadaptée en prend plein son grade, p. 149 et pages suivantes, pour laquelle vous citez, entre autres. Oscar Wilde qui écrit : "La modération est une chose fatale. Assez est mauvais comme un repas. Trop est bon comme un festin". La Balance, d'ordinaire, est toujours représentée sous son bon profil, tempérante, et n'aimant pas les conflits. Cette facette du profil inadapté, présente pour le lecteur non averti, un profil nouveau. Cet exemple est un parmi tant d'autres, fournis dans votre livre. F.H. Aucun signe n'en prend pour son grade plus qu'un autre. Pour la plupart des signes, le profil inadapté revient à une caricature de l'adapté. Il en va autrement pour la Balance et le Sagittaire dont la socialisation avec tout ce que cela implique, sens des contacts et de la communication, politesse, discrétion, civilité, diplomatie, etc... - constitue le meilleur outil d'adaptation, mais qui sur le mode inadapté portent à un refus des limites pouvant aller jusqu'à l'ingérabilité. A.M. Pour en venir à votre signe solaire, le Capricorne, premier signe d'hiver, vous le différenciez du dernier signe d'automne, le Sagittaire, par une formulation très parlante. Elle exprime toute la différence fondamentale entre ces deux énergies p. 199 : "Le natif du dernier signe d'automne se vit relié, celui du premier signe d'hiver se vit séparé". F.H. C'est relativement facile à comprendre puisque la nuit sagittarienne est au plus fort de sa dynamique d'expansion, alors qu'avec l'entrée du Soleil en Capricorne, cette dynamique est stoppée net et que le déclin de la nuit dominante se traduit par une rétraction vis-à-vis du social et la nécessité de trouver une autre forme de non-moi à laquelle s'identifier. A.M. Vous dites, p. 202, toujours au sujet du Capricorne, "Le natif ne s'exprime pas sur ce qu'il n'a pas assez approfondi, tout en pensant qu'une vie ne suffit pas à approfondir quoi que ce soit." Pensez-vous avoir assez approfondi l'astrologie, après trente ans de pratique, pour avoir écrit ce livre sur les 12 signes du zodiaque ? F.H. Je pense en être au b-a ba, surtout par rapport à quelqu'un d'aussi génial que Jean-Pierre Nicola. Il y a par ailleurs encore énormément de zones d'ombre en astrologie. Les découvertes de Jean-Pierre, sa méthode, sont fondamentales, mais l'astrologie cohérente n'en est qu'à ses balbutiements et attend impatiemment que des scientifiques commencent à se pencher sur elle. A.M. Pensez-vous que ce nouvel ouvrage sur les signes du zodiaque va inciter les gens à approfondir leurs connaissances ou les inciter à se tourner vers l'astrologie comme outil d'introspection et de meilleure connaissance de soi ? En général, ils se limitent à leur signe solaire et à leur ascendant et ne veulent pas en savoir plus. F.H. Je ne me suis pas posé la question. Il fallait que j'apporte ma petite contribution à l'astrologie conditionaliste en écrivant ce livre. S'il trouve des lecteurs tant mieux, l'important est de l'avoir fait. A.M. Y a t'il un moyen de mieux faire connaître l'astrologie au public, et de quelle manière ? Tout en véhiculant une image de l'astrologie plus moderne, on en reste toujours au mot astrologie, qui pour le public, a quelque chose de poussiéreux, assimilé à la voyance, à la cartomancie et autres sciences occultes. F.H. C'est précisément pour mieux la faire connaître que j'ai écrit ce livre. La bibliographie et les sites qui figurent en fin d'ouvrage s'adressent aux personnes désireuses d'aller plus loin et qui sont forcément une minorité. Star Academy intéresse beaucoup plus de monde que la grande musique. C'est ainsi. A.M. Je vous remercie de m'avoir accordé cette interview et je souhaite que votre livre puisse contribuer à montrer l'astrologie sous un jour nouveau, tourné vers le futur Verseau comme vous l'écrivez p. 235 : "Parce qu'il distingue ce qui reste actuel de ce qui est dépassé et qu'il a l'intuition du futur, l'adapté combine de façon originale l'ancien avec le nouveau, ainsi que le recul sévère de l'hiver avec le grain de folie du printemps. Il espère ainsi apporter sa pierre à l'édification d'un monde meilleur. " Ainsi va l'astrologie...
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