Jocelyne TARTARIN
OUVRIR un CABINET d'ASTROLOGIE :
une UTOPIE ?
Les joies, surprises, angoisses, révoltes d'une
«jeune » astrologue installée en profession libérale en mars 2002,
au jour de ses 52 ans. « II faut déjà une bonne dose d Inconscience pour souhaiter
faire ce métier méconnu, diffamé, malmené, comme c'est le cas dans
notre pays ; je ne connais pas d'autre métier aussi peu respecté et
qui souffre d'autant de tabous et préjugés.. »
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II y a la solitude et l'isolement.
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On est bien seul
devant cette aventure : il n'y a
pas des astrologues à chaque coin de rue, surtout dans la France
profonde ; pas facile de s'enquérir de l'expérience de l'autre. Si
l'on tente de demander conseil, l'entourage vous dit : « tu es
folle, tu as un job où tu gagnes bien ta vie, ça n'est pas
raisonnable ».Si on demande l'avis aux rares astrologues avec
lesquels vous avez pu avoir des contacts, lors de congrès par
exemple, la plupart vous disent : « Tu es folle, ne t'installe pas
en profession libérale, fais une association Loi 1901 ; comment
crois-tu que nous faisons toutes et tous ? ». Puis une autre vous
dit : « N'écoutez pas les découragements du milieu astrologique,
faites comme vous le sentez, vous ».
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C'est Alain de
Chivré, à qui je m'adresse pour
mon adhésion à la FDAF : « Vous
allez y arriver, vous êtes passionnée ».
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Mis à part ces mots
d'encouragement ou de découragement, nul conseil, truc, astuces, etc...
pour déjouer les pièges dans lesquels on tombe sans doute tous. Donc
on fait comme on le sent.
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Il y a donc la passion
et l'enthousiasme.
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Je fais même une
demande d'Aide à la Création d'Entreprise (dispositif
Eden), avec un dossier costaud
{éventail de cas concrets
pour montrer les divers champs d'application et l'utilité
de l'outil astrologique dans la vie de tous les jours) ; et
j'obtiens une réponse favorable la veille de mon anniversaire (une prime, A.S.S pendant 6 mois, exonération de
charges sociales pendant un an). On annonce l'ouverture de son
cabinet dans les journaux locaux, et miracle, les coups de téléphone
affluent... ; des curieux pour beaucoup, mais suffisamment de prise
de R.V pour me faire croire
qu'il suffit de mettre une publicité pour qu'il y ait des retours !
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Les hasards troublants.
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Quand on s'aperçoit
que la publicité qu'on met dans le Journal pour annoncer son
installation, se trouve accolée à l'annonce d'une vente de tableaux,
notamment ceux d'un artiste pour lequel j'ai eu « un coup de foudre
» 2 ans plus tôt (KLEINMANN) ;
j'avais renoncé -trop raisonnable- et la mort dans l'âme, à acheter
une toile qui me paraissait symbolique : « Voyage bleu » ; de plus
j'ai failli faire les Beaux-Arts, et à l'âge de 19 ans, j'ai acheté
à un représentant des Editions
du Rionzi
qui prospectait l'Hôpital où je travaillais, « Histoire générale de
la peinture » en 28 volumes, et « Secrets et techniques de
l'astrologie » de Paul Colombet. Décidément, c'est bien la preuve qu'art et astrologie sont
intimement liés ; ils ne m'ont jamais lâchée.
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Les peurs.
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C'est ce premier
client « officiel » (car je pratiquais déjà depuis 3 ans)
prenant R.V en me disant d'une voix froide et péremptoire qu'il ne veut pas
son thème, mais les prévisions sur les trois années qui viennent :
« II y a un astrologue dans la famille, vous pouvez imaginer que
tous les thèmes, y compris ceux des enfants, ont été fait, et je
suis moi-même voyant... ». Sur le coup, on panique, on se
demande ce qu'on est venu faire dans cette galère.
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Parfois j'ai peur de
me fabriquer une tumeur au cerveau, à solliciter sans relâche mes
neurones à la recherche d'une idée qui débloquerait la situation.
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Si vous avez des
suggestions...
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Le désarroi et l'incompréhension.
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L'automne arrive, et ça
se calme dangereusement. On se dit qu'il faudrait refaire de la pub
; or là, surprise et déconvenue : aucun retour ! L'astrologue, qui a
pu croire naïvement qu'il suffisait de faire de la pub (chère)
pour décrocher des R.V, se dit après réflexion que le transit de
Jupiter sur Uranus en XI, au
trigone de la conjonction Soleil-Jupiter, et au sextile du Milieu du
Ciel, n'est pas étranger au succès des initiatives du moment.
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On se dit alors qu'on
ne peut pas grand chose contre le ciel ; ça
énerve un peu, et on se sent impuissant ; que faire ?
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On comprend qu'il faut
bouger, s'exprimer, informer, aller à la rencontre des gens, œuvrer
pour récolter les fruits des efforts plus tard, lorsque les astres
le décideront.
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Les joies.
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Un homme qui me dit,
après que sa compagne m'ait consultée : « Comment faites-vous
pour faire le bien comme ça,
vous ? ». Les clients qui me donnent des nouvelles, avec parfois
des transformations ou des remises en question radicales après notre
entrevue.
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Quelques résultats
spectaculaires là où la médecine ou la psychiatrie ont échoué.
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Une rencontre « coup
de foudre » entre deux clients que j'ai incité à venir au BAR-ASTRO...
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Les surprises insolites.
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Ce client, l'autre
dimanche, qui m'appelle de sa campagne me disant que venant faire un
tour à Nevers, il souhaitait me
dire un petit bonjour ; comme c'est un
paysan-éleveur, BELIER avec une signature TAUREAU, qu'il vit
mal le célibat {et
l'abstinence) à l'approche de la quarantaine, on se demande si
c'est « du lard ou du cochon » ! A juste titre. Mais comme on fait
un métier qui permet de comprendre la différence de l'autre, on fait
preuve de compréhension et d'humour... Je me dis qu'en pratiquant
l'astrologie, je n'ai peut-être pas choisi la manière la plus
lucrative ni la plus facile de vivre ma MAISON VIII ? Il est
peut-être encore temps de changer son fusil d'épaule ?
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Cet autre qui s'excuse
de me demander lors de la prise de R.V
téléphonique- mon âge ; il est Capricorne et ne peut donc faire
confiance qu'à une personne mature {ma
Lune est en Capricorne !).
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La nuit qui précède le
R.V, son thème m'évoque celui de G. Depardieu ; je suis en train
d'imprimer le thème de ce dernier lorsque le client arrive au petit
matin, en avance ; s'installant il me déclare tout de go :
« Voilà, il faut que je vous dise : je suis né le
même jour que Gérard DEPARDIEU... *.
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Celui qui m'appelle
pour me donner des nouvelles et me dire bonjour, surtout parce que
le beau temps est revenu, et que j'ai de si jolis décolletés
l'été... Il est Balance, et il n'a d'yeux que pour la poitrine des
femmes.
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Celui qui drague
uniquement dans le milieu ésotérique
ou artistique ; il appelle déjà pour entendre ma voix pour imaginer
la femme à qui elle appartient,
avant de se décider à prendre R.V...
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Ce jour, où demandant
à une jeune étudiante la date de naissance de son père, je reconnais
le thème d'un homme, celui du président du club de danse où je suis
allée pendant 3 ans ; or il ne s'agit pas de lui, mais d'un jumeau
astrologique ; je dis à cette jeune personne que je connais un
« jumeau » de son père. Ce même jour, une autre jeune fille, qui
termine ses études, me demande une entrevue pour un avis pour un
choix professionnel : je la fais venir en soirée ; lui demandant la
date de naissance de ses parents, je reconnais le thème du papa
précédent : son papa est le président du club de danse ! Les filles
des deux jumeaux devant les astres ont fait appel à mes conseils le
même jour... D'ailleurs ils
travaillent tous deux à la SNCF,
ont eu le même type de problématiques bien sûr, sur le plan affectif
et la santé.
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La rébellion, les
colères, l'incompréhension.
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Quand on voit les
piles de l'ouvrage méprisable de
G. CHARPAK, qui est dans les
meilleurs ventes 2002, quand s'installe une période de marasme
astrologique.
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Quand on entend Martin
WINCKLER, médecin, dans sa
chronique quotidienne « Odyssée » sur
France-Inter, brocarder l'astrologie, l'homéopathie ; clamer
comme autre sottise, que l'instinct maternel n'existe pas ; devant
de telles inepties, on se dit
qu'il vaut mieux ignorer l'homme (à qui j'ai écrit),
sauf qu'il s'adresse à des millions d'auditeurs, et que les gens
sont tellement influençables, surtout lorsqu'ils l'ont entendu à la radio,
ou vu à la télé...
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Quand on essaie de
sensibiliser en haut lieu sur
cet outil remarquable que pourrait être l'Astrologie, dans les
divers domaines de la santé, la justice, la réinsertion,
l'éducation ; et qu'on reçoit tout simplement -dans le meilleur des
cas- une lettre polie disant « qu'on a pris connaissance avec
intérêt... ».
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Seuls les médecins ne
répondent pas (J.F Mattéi -
Martin Winckler)
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Les angoisses...
et l'agacement.
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Quand on a pas de R.V
et que le téléphone ne sonne plus ; on se dit qu'on fait un métier
formidable... qui n'intéresse personne.
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Quand le téléphone
sonne, et qu'on vous demande si vous « faites les cartes ».
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On recommence à faire
un peu de publicité, sans retour. On panique un peu, car le magot
qu'on avait amassé prudemment depuis de longues années pour faire
face au démarrage, a fondu comme « neige au soleil » parce que la
banque m'a fait faire une très grosse bêtise l'année précédant
l'installation. Or la deuxième année, les factures
pleuvent (URSSAF, SIPAV, Assurance maladie...).
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Bref, tant que
l'astrologie ne sera pas remboursée par la
sécu, il ne peut pas y avoir
foule dans nos cabinets ; il
faut aller au-devant de la clientèle, informer, sensibiliser. Je
décide qu'il faut m'exprimer par les média ; je propose mes services
à des radios locales, je fais quelques conférences.
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Une radio locale
accepte mon projet d'émission hebdomadaire ; devant les exigences
financières, je propose déjà une période d'essai ; puis j'abandonne
(j'ai eu tort) devant la
malhonnêteté et le manque de
parole. Alors en Novembre 2002 je mets en place un BAR-ASTRO, et je
trouve là quelques personnes qui m'aident {salle gratuite à ma disposition,
colleur d'afficher ; nous
remplissons la salle les premières semaines, et je jubile : je crois
avoir trouvé la bonne formule
pour me faire de la publicité. Mais je rêvais ; beaucoup devaient
s'imaginer qu'ils allaient avoir leur thème ou des conseils sur
place gratuitement. Le BAR-ASTRO fonctionne toujours ; on ne fait
plus salle comble depuis longtemps ; il y a quelques nouveaux à
chaque mercredi, mais surtout un noyau de dix à douze habitués,
passionnés, fidèles, qui
tiennent à ce rendez-vous convivial, et qui y trouvent aussi un
enseignement gratuit !
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L'impatience.
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Comme le calme
s'installe de façon pesante, on décide de refaire des démarches
auprès du corps médical, ébauchées il y a quelque temps et trop vite
abandonnées devant l'accueil glacial de deux psychiatres. J'ai
travaillé pendant presque 30 ans dans le milieu de la santé (CHR, Clinique, Industrie
pharmaceutique), et c'est quand même mon truc ; il me faut
mettre à profit toute cette expérience. Je reprends des R.V :
médecins généralistes, psychiatres, cancérologues.
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Je
dois dire que cette nouvelle tentative est plutôt positive ; la
plupart de ceux que j'ai ciblé sont à l'écoute, ouvert à mon
approche sur le plan médical et psychologique ; affaire à suivre. Je
les relance et ne les lâche pas.
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Je projette de
proposer une chronique hebdomadaire au Journal du Centre.
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L'optimisme
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II
faut bien se rendre à l'évidence, c'est très dur.
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Malheureusement
l'astrologue sait qu'il ne peut implorer naïvement le ciel : si
Jupiter boude, on ne peut pas attendre grand chose de bon ; et si
Saturne rôde et tire des traits en rouge, il faut se résoudre à la
patience et ne pas céder au découragement. Quand Saturne a
fait un carré à ma conjonction Soleil-Mercure, tout a coincé,
bloqué, jusqu'à mon disque dur qui rend l'âme ; et bien sûr on avait
pas tout sauvegardé.
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Quand Jupiter sourit,
les choses sont plus aisées, cela se confirme ! Je lorgne donc avec
avidité le passage de Jupiter sur la
conj. PLUTON- Ascendant,
me demandant comment va se traduire cette réactivation du YOD formé
dans mon thème par le sextile
Pluton-Neptune au quinconce de Jupiter et Nœud Nord en
Poissons en VIII ?
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Et je cherche à chaque
instant ce que je peux faire pour donner raison aux « prévisions
astrologiques » qui prétendent que le passage de Jupiter sur
l'ascendant est une période de réussite...
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« Aide-toi, le Ciel
t'aidera ! » Mais bien sûr, il ne s'agit pas de rester les deux
pieds dans le même sabot.
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En conclusion, pour
ceux et celles qui projettent une installation :
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La « pêche »,
l'enthousiasme, la passion, l'opiniâtreté, le travail, l'audace,
l'humilité, le désintéressement, et un côté Don Quichotte pour «
lutter contre les moulins à vents ». Prendre des contacts, aller à
la rencontre des gens, car on ne vient pas à nous comme ça...
tant que cela ne sera pas rembourser par la Sécurité Sociale !
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Souvent des nouveaux
arrivants dans la ville me demandent : « Pouvez-vous m'indiquer un
bon médecin ? ». Mais jamais on m'a demandé :
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« Pouvez-vous
m'indiquer un bon Astrologue ? »
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Et vous ? Trouvez-vous
cela normal ?
Jocelyne
Tartarin
jocelyne.tartarin@wanadoo.fr
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